Login

Bâtiments Concilier le bien-être de l’animal et de l’éleveur

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

«J’ai plaisir à travailler dans ma stabulation », rapporte Nicolas Fleury, éleveur de vaches laitières à Saint-Étienne-de-Mer-Morte (Loire-Atlantique), lors d’une conférence organisée par La France agricole, le 11 septembre, au Space à Rennes. Avec ses trois associés, il a fait le pari, en 2017, de passer d’une stabulation logettes à un bâtiment ouvert sur litière malaxée pour leurs 160 laitières. L’aire de couchage constituée de miscanthus est curée seulement deux fois par an.

Anticiper l’avenir

L’éleveur constate une meilleure expression des chaleurs et une amélioration de la santé des animaux. « Les vaches n’ont plus de gros jarrets ou de problèmes de pattes. » Pour Jacques Charlery, du GIE Élevages de Bretagne, « lors d’un projet de stabulation, il convient d’anticiper l’augmentation de la taille du cheptel, mais aussi un éventuel changement de production ». Quant au coût de l’investissement, « un bâtiment reviendra cher s’il n’est pas adapté au bien-être de l’animal et de l’éleveur ». Sur l’exploitation de Nicolas Fleury, il s’élève à 4 200 € par place.

V. Gu.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement